Wielkanocne Pisanki | Reksio.fr

Wielkanocne Pisanki
…Les œufs de Pâques

Petit à petit, Pâques s’approche. Une tradition absolument incontournable y est associée, présente partout dans le monde chrétien – celle des œufs de Pâques. Les détails ont tendance à varier d’une région à l’autre, mais la symbolique, largement antérieure à l’époque du christianisme, reste la même partout – l’œuf représente le cycle de la vie, la naissance et la renaissance, parfois même à l’origine de la création du monde. Dans le cas du christianisme et de Pâques, l’œuf permet d’établir une analogie avec la résurrection de Jésus : tout comme le poussin sort de l’œuf, Jésus a ressuscité et est sorti de son tombeau.

 

Comme nous l’avons déjà mentionné, les détails de la tradition des œufs varie en fonction des régions. Dans le monde francophone, et en particulier en France et en Belgique, le dimanche de Pâques, on fait plutôt la « chasse aux œufs » dans laquelle on cache des œufs en chocolat dans son jardin ou dans un parc pour que les enfants les trouvent. Dans le cas de l’Europe de l’Est et donc de la Pologne, la tradition est plutôt de faire cuire les œufs puis de les décorer. Il s’agit là aussi d’une tradition très ludique pour les enfants… Mais même les adultes l’adorent et ils n’hésitent pas à exercer leur créativité pendant la période de Pâques !

Pour ce faire, il existe de nombreuses manières et techniques très différentes les unes des autres. Chacune porte un nom qui lui est propre. La plus basique, appelée « pisanka » (« pisanki » au pluriel) est d’utiliser des crayons, des feutres ou encore de la peinture pour dessiner ou peindre sur les œufs. Motifs géométriques, personnages, formes, dessins… Liberté totale pour l’imagination !

 

Une autre possibilité sont les « oklejanki », « naklejanki » et « nalepianki » dont le processus d’élaboration est fondamentalement le même – on colle des éléments décoratifs sur les œufs précédemment cuits. Ces éléments peuvent être des bouts de tissus, de papier (découpés en des formes précises), des pétales de fleurs, des feuilles, des brins d’herbe, des boutons, des paillettes, etc…

 

Un autre exemple sont les « kraszanki » (« kraszanka » au singulier) qui consistent à faire cuire les œufs dans de l’eau avec, traditionnellement, des plantes dans le but de leur faire prendre une couleur précise. Vous l’aurez deviné, aujourd’hui on utilise souvent du colorant alimentaire pour atteindre le même objectif… Même si certains préfèrent tout de même en rester aux ingrédients naturels. Le plus commun est d’utiliser des pelures d’oignon – ainsi, les œufs prennent une couleur brune. Les autres exemples de parties utilisables de plantes sont l’écorce de chêne ou des coques de noix (couleur noire), les fleurs de souci (couleur jaune), les fleurs de l’Alcée (couleur violette), du jus de betterave (couleur rose) etc… Les kraszanki de la photo ci-dessous, ont été obtenues avec des pelures d’oignon.

 

Le dernier exemple que nous allons vous décrire sont les « drapanki ». Dans ce cas de figure, on gratte sur la coquille des œufs avec un outil pointu, un couteau ou une aiguille par exemple. On peut aussi teindre les œufs, en passant par la technique des « kraszanki », avant commencer à les gratter. Ainsi, pour les plus professionnels d’entre nous, on obtient des résultats similaires à ceux qui sont visibles sur la photo suivante :

 

Bien évidemment, toutes ces manières de décorer les œufs sont combinables entre elles ! Bien que laborieuse, il s’agit d’une tradition obligatoire en Pologne. Même si les membres d’une famille n’ont pas le temps de la mettre en place « dans les règles de l’art », la table de Pâques est toujours égayée par au moins un petit panier avec des « kraszanki », qui ne demandent pas tellement d’effort.


Qu’en est-il chez vous ? 

Si votre famille a des origines polonaises, est-ce que vous faites toujours des pisanki ?

Si votre famille est française, pourquoi ne pas en faire cette année ?

Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à partager votre avis avec nous et, qui sait… Peut-être quelques photos des pisanki faites maison ?

Szymon Konieczny 23 marca, 2020
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