Cette semaine, nous allons partager avec vous une nouvelle recette – celle des Kopytka. Ce sont de petits morceaux rectangulaires de pâte de pommes de terre dont le goût et la texture ressemble fortement à ceux des gnocchis italiens – délicieux ! C’est une recette parfaite pour utiliser le surplus de pommes de terre du jour précédent… Ou pour la faire sans excuse, par pur plaisir culinaire !
Avant de vous proposer notre version de la recette, une petite curiosité sur le nom. « Kopytka » est dérivé de « kopyto », au diminutif et au pluriel, voulant dire « sabot ». Le nom du plat se traduirait donc comme « petits sabots », comme ceux d’un cheval ou d’une chèvre, et viendrait surement de la ressemblance due à la forme de chaque Kopytko. Vous pouvez voir le plat et une suggestion de dégustation sur la photo ci-dessous.
Les Kopytka peuvent être mangés seuls avec des oignons et/ou lardons poêlés dans du beurre ou en accompagnement d’une viande. Dans ce cas, une bonne sauce est recommandée. Sans plus attendre, voici notre proposition de recette.
Ingrédients (pour environ 4 portions)
Environ 1kg de pommes de terre
2 œufs
Environ 200g de farine de blé (à adapter selon la consistance de la pâte)
Préparation :
Epluchez, lavez et faites cuire les pommes de terre dans de l’eau salée. Une fois la cuisson terminée, égouttez et écrasez les pommes de terre, comme si vous alliez en faire de la purée. Laissez refroidir complétement.
Ajouter les œufs et la farine. Mélangez pour obtenir une pâte homogène – il se pourrait qu’elle colle, ceci est normal. Cependant, si vous jugez que la pâte colle de trop, vous pouvez ajouter un peu de farine – attention à ne pas en mettre de trop !
Saupoudrez un peu de farine sur un plan de travail précédemment nettoyé. Prenez un peu de pâte et roulez-la pour former un « boudin » d’environ deux doigts de diamètre, comme avec de la pâte à modeler mais plus gros. Aplatissez un peu le « boudin » et découpez légèrement en biais. Voir la photo ci-dessous en guise d’exemple – un autre type de légume a été utilisé, d’où la couleur verte.
Pendant ce temps, portez une grande (et haute) casserole d’eau salée à ébullition. Insérez-y les kopytka et remuez un bon coup pour qu’ils ne collent pas au fond de la casserole. Il est recommandé de les faire cuire « boudin » par « boudin ». Comptez 2-3 min de cuisson à partir du moment où les kopytka refont surface.
Repêchez les kopytka avec une écumoire et servez immédiatement. Continuez la cuisson « boudin » par « boudin » jusqu’à terminer la pâte.
Bonne dégustation !
Quelques conseils
Avant de commencer la cuisson de tous les kopytka, n’en faites cuire qu’un seul pour vérifier si la consistance vous plaît. Si vous trouvez que c’est trop mou, vous pouvez ajouter de la farine à la pâte… Attention cependant, les kopytka tendent à durcir quand ils refroidissent !
Le plat se congèle très bien. De plus, quitte à en faire, vous pouvez en préparer pour plusieurs jours d’affilée. Dans ce cas, si vous voulez les conserver au réfrigérateur, nous vous conseillons de les déposer dans un plat ou dans un bol en versant un peu d’huile dessus et en mélangeant pendant que c’est encore chaud. Ainsi, quand vous voudrez les manger de nouveau, ils ne colleront pas.
Pour réutiliser des kopytka du réfrigérateur, nous vous conseillons de les dorer à la poêle avec un peu de beurre. De plus, même après la première cuisson à l’eau, vous pouvez les laisser refroidir puis les dorer. Ainsi, c’est encore plus délicieux !
Pour l’élaboration de la pâte, moins vous utiliserez de farine et plus les kopytka seront mous. De plus, vous pouvez aussi utiliser un peu de fromage râpé et/ou un peu de fromage blanc polonais.
Avant de réduire les pommes de terre en purée, vous pouvez aussi les laisser un peu de temps dans la casserole à feu très doux. Ainsi, une partie de l’eau présente dans les pommes de terre s’évaporera et vous pourrez utiliser moins de farine.
Qu’avez-vous pensé de notre recette ? L’avez-vous essayée ? Avez-vous une touche personnelle à y ajouter ?
N’hésitez pas à partager vos commentaires, voire vos photos avec nous.