L'histoire fascinante de un pianiste polonais Władysław Szpilman

Władysław Szpilman

L’article d’aujourd’hui s’inscrira dans notre série qui a pour but de vous présenter quelques personnalités polonaises importantes. Malgré ce que l’on pourrait croire, celles-ci ne manquent pas. Quel que soit le domaine - politique, littérature, musique, science, cinéma ou encore sport – chacun d’entre eux contient de nombreux représentants. Certains sont plus célèbres à l’échelle internationale que d’autres, mais tous ont été (ou le sont toujours) importants dans leurs domaines, parfois même au point d’avoir changé l’histoire et les mentalités. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à un représentant du domaine de la musique dont le récit autobiographique de sa survie pendant la guerre lui donne une notoriété au-delà des frontières de la Pologne – Le Pianiste, Władysław Szpilman.

 

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Władysław Szpilman est né le 5 décembre 1911 à Sosnowiec, faisant à l’époque partie de l’Empire russe. Son père, Jakub Szpilman, était un violoniste renommé et sa mère, Cecylia Szpilman, était professeure de piano. Il a reçu une éducation musicale au Conservatoire de Varsovie qu’il a pu perfectionner à Berlin, comme beaucoup d’artistes polonais. Cependant, en 1933, il a été forcé de rentrer à Varsovie à cause de la montée du Nazisme en Allemagne. Et heureusement ! En 1935, il est devenu le pianiste officiel de la Radio Polonaise et l’un des premiers musiciens à jouer de la musique classique à la radio. C’est aussi à cette époque qu’il a composé ses premiers « tubes », notamment « Nie ma szczęścia bez miłości » (« Il n’y a pas de bonheur sans amour ») et la musique des films « Wrzos » et « Dr Murek ».

Le 23 septembre 1939, il a participé à la dernière émission en direct de la Radio Polonaise en jouant des compositions de Frédéric Chopin. Quelques instants plus tard, le bombardement allemand de l’usine électrique de Varsovie a rendu la radio au silence. Szpilman et sa famille ont été déportés dans le ghetto de Varsovie, où ils ont dû survivre dans des conditions abominables. Pendant l’insurrection de Varsovie en 1944, Szpilman a réussi à s’enfuir du ghetto et à se cacher dans les décombres de la ville. Il a été retrouvé par un officier allemand qui lui a demandé de jouer du piano. Emu, l’officier l’a aidé à survivre et à échapper à la persécution. A la fin de la guerre, Szpilman a repris son poste à la Radio Polonaise et la première émission a repris là où s’était arrêté la dernière – par les mêmes compositions de Chopin. Par la suite, Szpilman a aussi écrit un livre pour raconter ses expériences pendant la guerre intitulé « Le Pianiste », qui lui a valu d’être célèbre partout dans le monde.

 

Après la guerre, Szpilman a activement participé à la renaissance culturelle du pays. Il est devenu le chef du département de la musique populaire à la radio et a composé plus de 500 chansons. Il a aussi créé le générique de la Chronique Cinématographique Polonaise, un bloc documentaire émis aux cinémas avant les films. Il a réactivé la Société Polonaise des Auteurs et Compositeurs, organisme équivalent à la SACEM française et qui s’occupe de la promotion de la musique et du respect des droits d’auteur. Finalement, Szpilman a aussi crée le Festival de Sopot, festival mythique de musique de variétés et qui existe encore de nos jours.

Le Pianiste est malheureusement décédé en 2000, à l’âge de 88 ans. Mais son héritage culturel et personnel vivent toujours dans la culture et mentalité polonaises. Deux ans après son décès, son autobiographie a été adaptée par Roman Polanski au cinéma, remportant au passage 3 oscars et rendant l’histoire de Szpilman encore plus connue à l’échelle internationale. Qu’en est-il de vous ? Connaissiez-vous le personnage ? Avez-vous vu le film ? N’hésitez pas à partager avec nous dans les commentaires.

Władysław Szpilman
Szymon Hulisz 14 maja, 2023
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